Comment faire revenir l’air pur de nos montagnes ?

Inspirez… Expirez… On s’y sent bien n’est-ce pas ? Les touristes ne viennent-ils pas aussi en montagne pour respirer ce bon air frais ? N’est-il pas d’une pureté exceptionnelle dans nos belles régions où ces monticules de roche flirtent avec le ciel ? N’en soyez pas si convaincu car ce n’est pas si sûr que vos poumons l’apprécie vraiment…

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Inspirez… Expirez… On s’y sent bien n’est-ce pas ? Les touristes ne viennent-ils pas aussi en montagne pour respirer ce bon air frais ? N’est-il pas d’une pureté exceptionnelle dans nos belles régions où ces monticules de roche flirtent avec le ciel ? N’en soyez pas si convaincu car ce n’est pas si sûr que vos poumons l’apprécie vraiment…

De quoi est fait notre air pur ?

 

Tout le monde sait que la pollution de l’air connue par la Vallée de Chamonix Mont Blanc et de l’Arve est un véritable problème. La qualité médiocre de l’air respiré par nos poumons est de plus en plus importante dans nos territoires de montagne. Mais avant tout, mettons à jour quelques chiffres qui pourraient surprendre…

 

Aujourd’hui, 57% des Gaz à Effet de Serre d’une station de montagne sont dû aux transports et 11% sont dû au chauffage. Le transport est donc le pôle le plus émetteur de pollution atmosphérique en territoire de montagne.

 

Mais quels sont ces principaux polluants et leurs dangers ? Nous pouvons citer quatre polluants atmosphériques particulièrement surveillés et mesurés en raison de leur dangerosité pour la santé : les particules fines (PM10 et PM2,5), le dioxyde d’azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO) et l’ozone (O3). Ils peuvent provoquer des maladies respiratoires chroniques (asthme, cancers…).  Rajoutons que les particules fines en suspension dans l’air sont principalement émises par le trafic, du chauffage au bois (d’où l‘importance d’utiliser des incinérateurs à double ou triple combustion afin d’éviter au maximum le rejet de ces polluants), de la transformation d’énergie par l’industrie et de l’agriculture avec l’utilisation d’engrais. De plus, les vallées montagnardes connaissent une autre problématique  car en cas de grand froid, d’inversion de température ou d’absence de vent, l’air ne se renouvelle pas, ce qui augmente le taux de particules en suspension, d’où une pollution de l’air plus élevée en hiver qu’en été.

 

Quelles solutions pour les collectivités territoriales ? Les Plans Climat Energie Territoriaux permettent d’organiser la réduction des émissions de gaz à effet de serre des territoires. Il s’agit de répondre au projet ambitieux mais accessible dicté par l’Europe consistant à la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre. La Vallée de Chamonix de Mont Blanc fait partie des 200 collectivités déjà engagées.

 

Quelles possibilités et solutions concrètent pour les stations ? L’accès aux stations en transport en commun, la mobilité douce dans la station, la mise en place d’un réseau de covoiturage pour les saisonniers, l’optimisation de la consommation de sel pour le déneigement ainsi que l’optimisation des déplacements des camions frets sont toutes des solutions concrètes qui peuvent être mise en place. Dans les trois territoires labellisés Flocon Vert, ces solutions sont appliquées, c’est le cas de la Vallée de Chamonix Mont-Blanc.